Thématique 1

Enseignement d’une Matière par l’Intégration d’une Langue Étrangère (EMILE ; CLIL– Content and Language Integrated Learning en anglais)
Enseignement d’une Matière par l’Intégration d’une Langue Étrangère (EMILE ; CLIL– Content and Language Integrated Learning en anglais)
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Thématique 2

Apprentissage et enseignement des langues autochtones, secondes et étrangères dans un contexte plurilingue.
Apprentissage et enseignement des langues autochtones, secondes et étrangères dans un contexte plurilingue.
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Thématique 3

Contextualisations didactiques, approches théoriques et pratiques.
Contextualisations didactiques, approches théoriques et pratiques.
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Thématique 4

Pédagogies innovantes et nouvelles technologies dans l'enseignement.
Pédagogies innovantes et nouvelles technologies dans l'enseignement.
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Thématique 5

Pratiques effectives et pratiques déclarées, transmissions à l’école et en famille.
Pratiques effectives et pratiques déclarées, transmissions à l’école et en famille.
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Les maths ? Même pas peur ! Bilan de la première période d’exercice du Plan Math de l’Académie de Martinique

Manuel GARCON
manuel.garcon@inspe-martinique.fr
INSPÉ de Martinique, Université des Antilles, CRREF (EA 4538)

L’objectif de cette communication est de présenter un premier bilan et une évaluation des résultats obtenus pendant la première période de fonctionnement du Plan Maths de l’académie de Martinique. Dans le cadre de ce dispositif, visant le développement d’un écosystème favorable à la culture mathématique à l’école primaire, il a été déployé sur le territoire un projet biannuel (2015-2017) de formation académique basé sur le travail collectif et sur une répartition horizontale du travail qui offrait à tous les membres de l’équipe l’opportunité de participer à la conceptualisation des activités. Les formateurs concernés ont travaillé à partir de trois conditions : la complémentarité des discours, l’enrichissement des activités proposées avec les TICE et l’accord explicite à participer à une expérimentation validée par la hiérarchie. Les activités proposées aux enseignants étaient de trois types : formatives (en présentiel), de consolidation (en ligne) et d’analyse de la pratique professionnelle lors d’entretiens individuels et collectifs. Elles ont été évaluées avec deux objectifs : décrire les pratiques des enseignants via des observations systématiques et connaître les perceptions, les attentes et le degré de satisfaction des enseignants via des entretiens et un questionnaire en ligne. Les résultats obtenus nous montrent que l’organisation horizontale du travail et l’esprit collaboratif dans l’équipe des formateurs ont un impact bénéfique sur les enseignants en formation, notamment parce qu’elle permet de valoriser les spécificités et les contraintes du contexte local.

L’apprentissage de la preuve dans l’enseignement supérieur aux Antilles : un état des lieux en début de cursus

Mickaelle RAMASSAMY
mickaelle.ramassamy@univ-antilles.fr
CRREF, Université des Antilles

Antoine DELCROIX
antoine.delcroix@univ-antilles.fr
Centre de Recherches et de Ressources en Éducation et Formation, Université des Antilles, Guadeloupe

Maurizio ALÌ
maurizio.ali@inspe-martinique.fr
CRREF (EA4538), INSPE de Martinique, Université des Antilles

La preuve possède une place particulière dans l’activité mathématique. Son rôle dans l’apprentissage des mathématiques est discuté dans la recherche didactique de même que le vocabulaire y afférent (preuve, démonstration…). Certains lui prêtent une fonction de validation, d’autres une fonction explicative amenant à une meilleure compréhension des mathématiques. En ce sens, une attention particulière lui est portée dans l’enseignement secondaire où l’institution demande que son apprentissage soit progressif, en introduisant plusieurs types de raisonnement, minorant dans les premières années le produit final, la démonstration. Dans le contexte de l’enseignement secondaire antillais, l’apprentissage de la preuve mathématique est soumis à ces recommandations institutionnelles nationales. Nous pouvons donc nous demander si sa maîtrise est acquise à l’issue de l’enseignement secondaire et nous questionner sur les représentations qu’en possèdent les élèves. L’étude présentée dans cette communication décrit les perceptions vis-à-vis de cet objet de savoir d’étudiants en début de cursus post secondaire scientifique. Ces perceptions sont confrontées aux capacités révélées par une analyse de démonstrations faites par leurs pairs, à l’aide d’un questionnaire complété par des étudiants de première année de licence mathématique et de Classes Préparatoires aux Grandes Écoles. Elle a permis d’observer un écart entre les perceptions et des capacités révélées par l’analyse de démonstrations. L’analyse de cet écart peut permettre d’observer l’évolution de l’apprentissage de la preuve chez ces étudiants au long de leur cursus dans l’enseignement supérieur.

Enseigner des compétences de base avec un enseignement explicite ou socioconstructiviste – comparaison de deux méthodes pédagogiques

Céline GUILMOIS
celine.guilmois@inspe-martinique.fr
CRREF (EA4538), INSPE de Martinique, Université des Antilles

Maria POPA-ROCH
poparoch@unistra.fr
LISEC, Université de Strasbourg

En France, les élèves issus d’un milieu défavorisé ont moins de chance de réussir à l’école que les autres. Les données probantes des études concernant les méthodes d’enseignement montrent que les pédagogies utilisées majoritairement dans les classes ne semblent pas être celles qui donnent les meilleurs résultats. La présente étude vise à montrer qu’un changement de pratiques pédagogiques des enseignants face aux élèves en difficulté a un effet positif sur les performances scolaires de ces derniers. L’enseignement explicite ayant montré son efficacité auprès d’élèves en difficulté pour des apprentissages nouveaux, complexes et structurés, cette méthode est appliquée à plusieurs classes d’écoles situées en REP+ à la Martinique. Dans cette académie, comme au plan national, les performances des élèves sont faibles en mathématiques. La présente recherche a pour objectif de comparer l’efficacité de l’enseignement explicite à celui de l’enseignement socioconstructiviste auprès d’élèves scolarisés en réseaux d’éducation prioritaire en général, et en mathématiques, plus particulièrement. Corroborant cette hypothèse, les résultats de l’étude montrent que les élèves progressent plus lorsqu’ils bénéficient d’un enseignement explicite. La méthode expérimentale utilisée ainsi que les statistiques de type inférentiel appliquées permettent de préconiser la généralisabilité de ces résultats à des publics similaires à celui de l’étude.

Analyse didactique clinique des pratiques du professeur : éclairage sur les phases de dévolution et d’institutionnalisation

Matairea CADOUSTEAU
cadousteaumatairea@hotmail.com
EASTCO (EA 4241), Université de Polynésie française

Marie-France CARNUS
marie-france.carnus@univ-tlse2.fr
UMR-EFTS, Université Toulouse Jean Jaurès

Dans cette communication, nous nous proposons de revenir sur un travail de recherche mené auprès d’enseignants spécialisés exerçant en Section d’Enseignement Professionnelle et Adaptée (SEGPA) sur l’île de Tahiti. Le but de cette recherche était de s’intéresser à la fois aux actions du professeur – à travers sa singularité dans une analyse de son discours – et de ses effets sur les apprentissages en mathématiques associés aux quatre opérations et au niveau des compétences méthodologiques et sociales (CMS) des élèves. La recherche se situe dans le champ de la didactique clinique et emprunte la modélisation de l’action professorale de Sensevy. Les trois temps de la méthodologie de la didactique clinique, le Déjà-là, l’Épreuve et l’Après-coup ont organisé ces travaux. Un double entretien de Déjà-là a été mené auprès de trois enseignants afin d’identifier leurs déjà-là intentionnel, conceptuel et expérientiel. Durant le temps de l’Épreuve, nous avons procédé à l’analyse in situ de six séances en classe à partir d’enregistrements audio et vidéo. Un travail de tri des données globales a permis : de déterminer les tours de paroles visant la dévolution et l’institutionnalisation des compétences méthodologiques et sociales d’une part, et ceux liés aux compétences disciplinaires d’autre part ; de caractériser les phases d’institutionnalisation en fonction de l’aspect topogénétique ; l’Après coup a permis, au travers d’entretien semi directif, le retour oralisé par l’enseignant sur quelques éléments remarquables de sa pratique. Les résultats ont mis en évidence : (1) des topogenèses particulières en fonction de la nature des activités proposées. Ainsi, l’institutionnalisation des savoirs liés aux compétences méthodologiques et sociales est menée avec l’ensemble de la classe alors que celle des savoirs disciplinaires est davantage menée en groupe restreint et de même besoin ou individuellement. (2) Une dévolution plus accessible lorsque la nature de l’activité a une visée méthodologique ou sociale. (3) Des réponses particulières ou des résistances, résultantes du déjà-là de l’enseignant, modifiant la chronogenèse prévue. (4) Une forte régulation au niveau du groupe sur les compétences méthodologiques et sociales durant les moments de prise en charge.

L’enseignement de la civilisation du monde anglophone en cours d’anglais, dans le second degré, en Polynésie française

Guilène REVAUGER
guilene.revauger@upf.pf
INSPÉ de la Réunion, UR DIRE, Université de la Réunion

Quelle place est accordée à la civilisation du monde anglophone dans les cours d’anglais dispensés dans les établissements du second degré polynésien ? Comment prendre en compte la diversité de ce monde ? Un ancrage dans l’aire océanienne est-il favorisé ? Quels sont les conséquences de cet ancrage ? Telles sont les questions abordées ici. L’histoire de la civilisation à l’université n’a pas été un long fleuve tranquille. Face à une discipline polymorphe et à des pratiques pluridisciplinaires, les spécialistes ont dû œuvrer pour que soit admise la légitimité de leur discipline. Aujourd’hui les déclinaisons culturelles, thématiques et axes font partie intégrante des programmes scolaires du second degré prônant une « entrée culturelle » dans la langue vivante. Les programmes d’anglais du cycle 4 à la Terminale ne font pas l’objet d’adaptations spécifiques à la Polynésie française. Comment les enseignants d’anglais sélectionnent-ils alors les thèmes culturels qu’ils introduisent en classe et quels facteurs guident leurs choix ? Après avoir émis des hypothèses, nous proposons ici une étude empirique qui s’appuie sur l’observation et l’expérience afin d’analyser l’enseignement de la civilisation dans les classes d’anglais des établissements du second degré polynésiens. La première partie de l’étude est quantitative, elle est menée grâce à l’analyse de rapports d’inspections, de visites formatives et évaluatives, de stages, et a recours à la technique du questionnaire. La seconde étape est qualitative : elle consiste en l’analyse d’unités didactiques mises en œuvre par un échantillon d’enseignants et présentant un fort ancrage culturel dans le triangle polynésien.
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