Thématique 1

Enseignement d’une Matière par l’Intégration d’une Langue Étrangère (EMILE ; CLIL– Content and Language Integrated Learning en anglais)
Enseignement d’une Matière par l’Intégration d’une Langue Étrangère (EMILE ; CLIL– Content and Language Integrated Learning en anglais)
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Thématique 2

Apprentissage et enseignement des langues autochtones, secondes et étrangères dans un contexte plurilingue.
Apprentissage et enseignement des langues autochtones, secondes et étrangères dans un contexte plurilingue.
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Thématique 3

Contextualisations didactiques, approches théoriques et pratiques.
Contextualisations didactiques, approches théoriques et pratiques.
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Thématique 4

Pédagogies innovantes et nouvelles technologies dans l'enseignement.
Pédagogies innovantes et nouvelles technologies dans l'enseignement.
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Thématique 5

Pratiques effectives et pratiques déclarées, transmissions à l’école et en famille.
Pratiques effectives et pratiques déclarées, transmissions à l’école et en famille.
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L’implication parentale dans le suivi scolaire chez des parents d’élève. Une étude de cas à Tahiti

Emilie GUY
emilie.guy@doctorant.upf.pf
EASTCO (EA 4241), Université de la Polynésie Française

Ces dernières décennies, de nombreuses recherches ont mis en évidence une relation directe, causale, entre l’implication parentale et l’amélioration des performances scolaires. Ce sujet ayant été peu traité en Polynésie française, notre recherche s’attache à étudier quelles sont les formes d’implication parentale spécifiques à la Polynésie française, pays dont le système éducatif évolue dans un contexte post colonial. Nous nous efforcerons de déterminer une typologie bien précise de l’implication individuelle, collective et institutionnelle des parents d’élève habitant à Tahiti et ayant un enfant de 8 ans scolarisé en classe de CE2. Nous souhaitons d’une part comprendre les représentations qu’ont les parents de l’école en tant qu’ancien élève et qu’actuel parent d’élève et d’autre part préciser pourquoi et comment ils s’impliquent dans la scolarité de leur enfant. Les données seront recueillies à l’aide d’un questionnaire auto administré distribué à l’ensemble des parents d’élève ayant un enfant scolarisé en classe de CE2 et résidant sur l’île de Tahiti. Nous présenterons les résultats de cette première phase de recherche basée sur une étude quantitative. A terme, ce travail devrait aider à comprendre comment stimuler l’implication parentale au sein des écoles polynésiennes afin de favoriser l’adaptation scolaire des enfants.

Familles et école en Polynésie française : quelles représentations pour quelle collaboration ?

Sabine DUFAY
sabinedufay@hotmail.com
EASTCO (EA 4241), Université de la Polynésie Française

Notre communication présentera les premiers résultats de notre recherche en cours sur les représentations des enseignants et des parents au sujet de l’école dans le contexte polynésien. Nous cherchons à découvrir les croyances, opinions et attitudes associées à l’école par les parents et les enseignants, et à déterminer les éléments consensuels et les variables à l’origine des divergences de prises de position face à l’école. In fine, ces données nous permettront de mesurer la qualité de la relation famille-école dans le contexte éducatif polynésien marqué par le décrochage scolaire et les inégalités face à l’école. Pour répondre à ces objectifs, nous nous référons à la théorie des représentations sociales initiée par Serge Moscovici qui fournit le cadre épistémologique et méthodologique de notre recherche. Les résultats présentés dans cette communication sont issus d’un corpus de dix-huit entretiens non directifs menés auprès de parents d’élèves et d’enseignants dans trois « archipels éloignés » de Polynésie française : les Marquises, les Australes et les Tuamotu. Ce corpus a fait l’objet d’une double analyse : interprétative, d’une part, selon la méthodologie de la théorisation enracinée, et lexico métrique, d’autre part, selon la méthode Alceste. Ces premiers résultats laissent apparaître une grande attente réciproque de la part des parents et des enseignants, une importante place accordée au climat relationnel et un certain consensus sur l’incidence du cadre familial sur la scolarité.

L’Éducation inclusive en Polynésie française. Évolution des pratiques collaboratives en milieu insulaire éclaté

Philippe KERFOURN
philippekerfourn@gmail.com
Laboratoire CIRNEF (EA 7454), Université de Rouen Normandie

Depuis la Charte de l’Éducation de 2017, le passage à l’éducation inclusive implique un partenariat fort entre les familles, les enseignants et les professionnels des secteurs médical et social. Les pratiques collaboratives évoluent progressivement. Les espaces de collaboration institutionnels habituels demeurent toutefois fortement urbains dans leur fonctionnement et leurs usages. Ils sont peu en harmonie avec les dynamiques propres aux îles des Archipels éloignés qui privilégient davantage un fonctionnement de proximité plus communautaire. L’objectif visé par ce travail est de rendre compte, dans des espaces très distants et parfois isolés, aux temporalités diverses, de la multiplicité des intervenants, de la diversité des technicités et des organisations, mais aussi de la pluralité des formes d’intelligences face aux événements fortuits de la vie familiale ou institutionnelle. Il s’agira de mieux comprendre les freins et les leviers des pratiques collaboratives mises en œuvre en différents lieux insulaires de la Polynésie française. Une enquête de terrain a permis de dégager quinze parcours de vie significatifs de jeunes polynésiens à BEP. Modélisés, ces parcours mettent en avant des ruptures de continuité où la coopération entre les parents et les représentants de l’institution porte sur des questions essentielles aux différents métiers. Des entretiens semi-directifs réalisés de façon croisée permettent de mieux comprendre la dynamique de ces parcours dans le temps et dans l’espace. La réflexion générale sur l’éducation inclusive contextualisée prend en compte l’insularité et la diversité culturelle propre au monde océanien. Des perspectives sont proposées comme une meilleure définition des différents niveaux socio-écologiques de communication et la construction, dans le temps, d’espace d’inter-métiers.

Les compétences émotionnelles et le bien-être des conseillers principaux d’éducation. Une enquête dans les établissements scolaires de la Martinique

Jean-Charles MARTINON
jeancharles.martinon@gmail.com
INSPÉ de la Martinique, CRREF (EA 4538), Université des Antilles

Maurizio ALÌ
maurizio.ali@inspe-martinique.fr
CRREF (EA4538), INSPE de Martinique, Université des Antilles

La relation affective positive peine parfois à trouver sa place à l’école, bien que de nombreuses études suggèrent qu’elle puisse avoir un impact bénéfique sur la vie scolaire. Cette résistance au changement est particulièrement visible dans les périphéries de la nation, les outremers : là où le contexte colonial et post colonial a légitimé pendant des décades cette éducation dite « à l’ancienne », qui limitait le rôle de l’éducateur à l’instruction et à la discipline. Le cas des conseillers principaux d’éducation (CPE) est cependant particulier au vu de leur rôle multifacétique (d’éducateurs, d’animateurs de la vie scolaire et de conseillers de la direction) au sein de la communauté scolaire et des multiples sollicitations auxquelles ils sont exposés, notamment dans les contextes les plus défavorisés (comme dans les outremers). Notre hypothèse est que, exactement dans ces contextes, caractérisés par des conditions de travail parfois pénibles, les CPE ont la tendance à utiliser des stratégies basées sur le développement de relations affectives positives pour prévenir les tensions, gérer les conflits et accompagner les élèves. Pour confirmer notre hypothèse nous avons mené une enquête auprès des 105 conseillers principaux d’éducation de la Martinique et nous avons étudié leurs compétences émotionnelles (les niveaux d’empathie et d’amour compassionnel, évalués à partir du Interpersonal Reactivity Index et de la Compassionate love scale), les indicateurs de bien-être (les niveaux de résilience et de fatigue professionnelle) et leur vécu du contexte local. Les résultats obtenus nous confirment la corrélation entre attitudes empathiques et bien-être sur le lieu de travail.
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