Journées de la Recherche en Éducation (JRE) 2021
Chères et Chers collègues,
Notre deuxième colloque Journées de la Recherche en Éducation (JRE) a eu lieu les 28 et 29 avril 2021. Je tiens à remercier nos collègues participants, tous ceux qui ont suivi notre conférence sur nos salles Zoom et les membres du comité scientifique et du comité d’organisation de JRE 2021. Je remercie tout particulièrement Monsieur Patrick Capolsini, président de l’Université de la Polynésie française et Monsieur Jean Chaumine, directeur de l’INSPE pour leur soutien dans la réalisation de cette conférence. Mes remerciements vont également à Madame Christelle Lehartel, ministre de l’Éducation et Monsieur Philippe Lacombe, Vice-Recteur de la Polynésie française pour leur participation à l’ouverture de l’événement.
En raison de la nature permanente de la pandémie de COVID-19, notre deuxième colloque JRE s’est tenu entièrement en ligne, sous la forme d’un événement virtuel. Nous avons essayé dans la mesure du possible de transformer cette expérience virtuelle à notre avantage en utilisant différents modes de présentation hybrides tels que la communication via des salles Zoom, l’utilisation de capsules vidéo préenregistrées lorsque les présentations en temps réel n’étaient pas possibles. Afin de pouvoir accéder à une audience maximale, nous avons également diffusé toutes les présentations de la conférence sur YouTube Live via trois différentes sessions Zoom parallèles. Nous avons enregistré toutes les communications du colloque afin de les rendre accessibles à ceux qui n’ont pas pu nous visionner en temps réel. Notre objectif était d’en faire une expérience virtuelle mémorable.
Organiser une conférence virtuelle avec des participants de différents fuseaux horaires était un véritable défi et nous avons fait de notre mieux pour proposer à nos collègues participants des horaires compatibles avec leurs fuseaux horaires. Nous avons eu un total de 40 intervenants, dont 30 venaient d’universités autres que l’Université de Polynésie française et de différents pays, notamment la France, l’Australie, le Japon, la Guadeloupe, l’Angleterre, la Polynésie française, le Canada, le Maroc, la Guyane, la Réunion et Mayotte.
Ce deuxième événement JRE avait pour but de réunir des universitaires, des doctorants, des enseignants et d’autres acteurs du système éducatif polynésien pour réfléchir aux questions éducatives actuelles. L’éloignement géographique de la Polynésie française des centres de recherche en éducation nationaux et internationaux rend difficile la collaboration avec d’autres chercheurs et spécialistes de l’éducation. Dans ce contexte particulier, il semblait nécessaire de réunir non seulement des chercheurs locaux mais aussi des chercheurs d’autres centres de recherche. Ainsi, les deux autres objectifs de ce deuxième colloque JRE étaient (a) d’étudier des questions éducatives communes et (b) d’initier des collaborations de recherche avec des chercheurs d’autres universités. La Polynésie française est un pays plurilingue et pluriculturel. Pour représenter cette pluralité dans notre conférence, nous avons accepté des présentations en français, anglais et tahitien.
Les thèmes de notre conférence ont été soigneusement sélectionnés pour représenter les besoins éducatifs réels dans le contexte de la Polynésie française. La plupart de ces thèmes partageaient également des préoccupations éducatives communes dans d’autres universités. Cette conférence a offert l’occasion de partager et de discuter de nos préoccupations, observations et résultats de recherche dans tous ces domaines. Les présentations du colloque ont abordé ces thèmes éducatifs à tous les niveaux : recherche, théorique, didactique et pédagogique.
Le thème central de la conférence était l’Enseignement de Matières par Intégration d’une Langue Étrangère (EMILE). Ce thème est particulièrement pertinent pour le contexte éducatif plurilingue de la Polynésie française dans lequel les nouvelles écoles publiques bilingues sont de plus en plus présentes.
Nous avons également accepté des propositions sur les questions d’actualité dans le domaine de l’éducation qui portaient sur (i) l’enseignement contextualisé qui se concentrait sur cette question aux niveaux théorique et pratique ; (ii) les relations entre l’école et la famille et l’implication dans les pratiques éducatives en se concentrant à la fois sur l’observation des pratiques réelles et rapportées ; (ii) l’innovation dans l’éducation, qui traite des nouvelles approches pédagogiques et des technologies dans l’éducation ; et enfin (iii) l’enseignement dans des contextes plurilingues et pluriculturels impliquant l’enseignement de langues additionnelles impliquant l’apprentissage et l’enseignement de langues autochtones, patrimoniales, secondes et étrangères. Le colloque JRE 2021 a également accepté d’autres thèmes et questions qui sont des préoccupations actuelles dans le domaine de l’éducation.
Nous sommes convaincus que le colloque JRE 2021 a contribué et approfondi nos connaissances sur ces problématiques et a renforcé notre réseau de recherche et notre collaboration en matière de recherche.
Je tiens à remercier encore tous les collègues qui ont contribué à la réalisation de cet événement mémorable.
Zehra Gabillon (présidente du colloque JRE 2021)
Maître de conférences, HDR–Études anglophones, Laboratoire «Équipe d’Accueil Sociétés Traditionnelles et Contemporaines en Polynésie (EASTCO, EA 4241)»JRE
Dear colleagues,
Our second Research Days in Education conference [RDE– Journées de la Recherche en Éducation (JRE) 2021] took place on 28 and 29 April 2021. I would like to thank our fellow participants, all those who followed our conference on our Zoom rooms and the members of the scientific and organising committees of RDE 2021. My special thanks go to Patrick Capolsini, President of the University of French Polynesia and Jean Chaumine, Director of INSPE, for their support in the realisation of this conference. My thanks also go to Christelle Lehartel., Minister of Education and Philippe Lacombe, Vice-Rector of French Polynesia, for their participation in the event’s opening.
Due to the ongoing nature of the COVID-19 pandemic, our second « research days in education » was conducted entirely online as a virtual event. We endeavoured as much as possible to transform this virtual experience to our advantage by using different hybrid modes of presentation such as presentations via Zoom rooms, using pre-recorded video clips when real-time presentations were not possible. In order to reach a maximum audience, we also broadcast all conference presentations on YouTube Live via three different parallel Zoom sessions. In addition, we recorded the conference to make it accessible to those who could not watch us in real-time. We aimed to make it a truly memorable virtual experience.
Organising a virtual conference with participants from different time zones was a real challenge, and we did our best to offer our fellow participants times that were compatible with their time zones. We had a total of 40 speakers, 30 of whom came from universities other than the University of French Polynesia and other countries, including France, Australia, Japan, Guadeloupe, England, French Polynesia, Canada, Morocco, Guyana, Reunion and Mayotte.
This second RDE event aimed to bring together academics, doctoral students, teachers and other stakeholders in the Polynesian education system to reflect on current educational issues. The geographical distance of French Polynesia from national and international education research centres makes it difficult to collaborate with other researchers and education specialists. In this particular context, it seemed necessary to bring together local researchers and researchers from other research centres. Thus, the other two objectives of this second RDE conference were (a) to investigate common educational issues and (b) to initiate research collaborations with researchers from other universities. French Polynesia is a plurilingual and pluricultural country. To represent this plurality in our conference, we accepted presentations in French, English and Tahitian.
The themes of our conference were carefully selected to represent the real educational needs in the context of French Polynesia. Most of these themes also shared common educational concerns in other universities. This conference allowed us to share and discuss our concerns, observations and research findings in all these areas. The conference presentations addressed these educational themes at all levels: research, theoretical, didactic and pedagogical.
The central theme of the conference was Content and Language Integrated Learning (CLIL). This theme is particularly relevant to the plurilingual educational context of French Polynesia, in which the new bilingual public schools are increasingly present.
We also accepted proposals on current issues in education that focused on (i) the contextualisation of education, which addressed this issue at theoretical and practical levels; (ii) school and family involvement in educational practices focusing on both the observation of actual and reported practices; (ii) innovation in education, which deals with new pedagogical approaches and technologies in education; and finally (iii) teaching in plurilingual and pluricultural contexts involving the teaching of additional languages involving the learning and teaching of autochthonous, heritage, second and foreign languages. RDE 2021 also accepted other themes and issues that are current concerns in education.
We believe that RDE 2021 has contributed to and expanded our knowledge of these issues and strengthened our research network and research collaboration.
I would like to thank again all the colleagues who contributed to the realisation of this memorable event.
Zehra Gabillon (president of the RDE 2021 conference)
Associate professor (English studies), Research unit « Équipe d’Accueil Sociétés Traditionnelles et Contemporaines en Polynésie (EASTCO, EA 4241) »dealing with
Conférenciers invités
Cette présentation vise à analyser la notion de contextualisation dans l’enseignement en fonction de différentes disciplines scolaires au collège. À travers une analyse des programmes scolaires nationaux et des discours d’enseignants en Guadeloupe, l’objectif est d’identifier des types de contextualisation et des gestes professionnels, spécifiques et communs, selon les matières enseignées en vue de dresser des profils disciplinaires de contextualisation didactique.
Australia is a highly diverse multilingual society that is nevertheless strongly monolingually English-speaking. It, like Anglophone countries everywhere, faces the challenge of recognizing the value of multilingualism as well as of language teaching for all students. English is so powerful globally that native English-speakers often see little or no need to learn other languages or to support the maintenance of other languages. The global domination of English as well as a strong monolingual mindset in favour of English combine together to make it easy for many Australians (as well as many other English-speakers elsewhere) to think that it is only natural that everything should happen in English (if this is not already the case) and that it should logically be experienced and understood in English. This mindset is a paradox, given Australia is extremely linguistically. Changing this mindset is one of the most pressing challenges standing in the way of successful language learning in this country. In this talk I outline specific examples of the many different issues and challenges language educators in Australia face and have to deal with – both within schools but also more broadly in society. I also give examples of the kinds of arguments that need to be made in response to support multilingualism and language education in this country. I also argue that a positive approach is more likely to change minds and attitudes.
Since being identified as a key strategy in the European Commission’s Action Plan for Promoting Language Learning and Linguistic Diversity 2004-2006, the global spread of Content and Language Integrated Learning (CLIL) has proliferated rapidly in the last 10-15 years for the teaching and learning of foreign languages. In Australia, for example, Coyle’s (2007; Coyle, Hood, & Marsh, 2010) model has been especially influential for enabling teachers of Languages to understand, identify, and plan for the learning demands that arise when language/content are brought together as simultaneous dual-teaching goals, such as learning a new scientific concept through Japanese or Italian, for non-background speakers of these languages. CLIL continues to attract strong interest for its capacity to support innovative ways to engage students and deliver high quality language programs. However, this presentation argues for the potential of CLIL beyond Languages, and what else we might learn from a dual-focused approach to languages/content for general pedagogy. In particular, I focus on its potential contributions for better understanding the relationship between language, thinking, and learning (with particular attention to dialogic teaching); understanding and positioning all learning (and learners) as ‘risk-taking’; and implications for engaging with and supporting cultural and linguistic diversity across the curriculum.